Faire les soldes dans l’obscurité

Par le 8 janvier 2009

Ce mercredi 7 janvier, premier jour des soldes, un vent de panique a soufflé sur les commerces du centre ville de Montpellier. A la mi-journée, une coupure de courant a plongé dans le noir presque tous les magasins de la rue de la Loge, de la place de la Comédie et de la rue Jean Moulin…

Le premier jour des soldes aurait pu être un mercredi noir pour les commerçants du centre ville de Montpellier. La journée avait plutôt bien commencé avec une bonne fréquentation des magasins malgré la crise. Mais sur les coups de midi, c’est la panique ! Une coupure de courant inexpliquée contrarie la bonne humeur ambiante. Rue de la Loge, rue Jean Moulin et place de la Comédie, presque tous les magasins sont plongés dans le noir. Cette situation ne manque pas d’agacer les Montpelliérains, qui sont obligés de ralentir ou d’interrompre leurs achats. « Impossible de faire les soldes dans de telles conditions ! », s’exclame une cliente énervée. A cela s’ajoute l’impatience devant les caisses, qui ne peuvent pas fonctionner sans électricité. Les commerçants, très stressés, craignent que l’incident ne fasse fuir la clientèle. Dans les magasins, le personnel s’agite. A Mango, une vendeuse paniquée tente en vain de contacter EDF. La crainte de se faire voler pousse certaines boutiques comme Etam à fermer leurs portes. Sans électricité, les portails anti-vols ne fonctionnent pas et le noir empêche les vigiles de bien surveiller les magasins. Heureusement, le courant revient au bout d’une demi-heure, sans que personne ne sache vraiment ce qu’il s’est passé. En quelques minutes, tout le monde reprend sa place comme si l’incident n’avait jamais eu lieu. Les clients chinent à nouveau dans les rayons. Et les vendeuses, derrière leur caisse, tentent de rattraper le retard occasionné par la coupure. En fin d’après-midi, les commerçants avaient déjà oublié l’incident, qui aurait pu être dramatique pour leur chiffre d’affaires si il s’était prolongé.

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à propos de l'auteur

Auteur : Rebecca Lazzerini

Lycéenne, j’étais passionnée par la Philosophie et l’écriture. Après l’obtention de mon Bac, j’ai pourtant décidé de poursuivre des études de Littérature allemande, dans le but de devenir interprète. Le DEUG en poche, je me suis exilée quelques mois en Irlande du Nord afin d’améliorer mon Anglais. Malgré mon amour pour les langues étrangères, je savais que je n’en ferai pas mon métier, car l’écriture me manquait. Le journalisme m’avait toujours beaucoup attirée, sans que j’y songe sérieusement. Un premier stage en 2003, à la rédaction d’un hebdomadaire lot et garonnais, a été une vraie révélation. J’ai donc repris mes études en BTS de Communication, afin de mieux connaître le monde des médias. J’ai enchaîné avec une Licence 3 et un Master 1 en Information-Communication option Journalisme. Parallèlement à mon cursus universitaire, j’ai multiplié les expériences professionnelles. J’ai ainsi cumulé les stages en journalisme et les piges, dans la PHR (Le Républicain, L’Essor Bigourdan, Confetti Magazine) et la PQR (Sud-Ouest) aux rubriques culture et faits divers, mais également en presse jeunesse (Les Clés de l’Actualité Junior) et à la radio (NRJ Bordeaux). Mon parcours m’a donc naturellement menée au Master 2 « Métiers du journalisme ». A l’issue de cette formation, j’espère devenir rédactrice en presse écrite régionale.