L’espace Brassens à Sète : un lieu à la hauteur du poète

Par le 21 novembre 2010

A l’occasion des 30 ans de la mort du troubadour, l’espace Georges Brassens prévoit une année 2011 haute en couleurs et en événements. Avant d’entamer cette année commémorative, la ville de Sète a décidé d’investir les lieux en faisant une rétrospective des rapports entre Paris-Match et Brassens.

« Je déteste Paris Match mais je lui dois une fière chandelle ». Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est par ces mots que le sétois qualifie ses relations avec l’hebdomadaire. Mais au fil de la visite, on comprend mieux cette reconnaissance. Grâce à ses amis, Roger Therond et Victor Laville rencontrés au collège de Sète, devenus journalistes à Paris Match par la suite, le poète musicien a rencontré Patachou à Montmartre. Celle qui l’encouragera à ses débuts, va également l’accompagner sur certains morceaux.

http://www.deezer.com/fr/#music/georges-brassens-patachou

C’est le début d’une carrière musicale prometteuse. A travers les articles et photos exposés, l’espace Brassens a su retracer le parcours du chanteur avec sobriété et vivacité sans tomber dans les travers de la promotion à outrance.
1981-2011 :30 ans déjà !
Le thème de la mort est très présent dans les chansons de Brassens. Une certaine résonnance s’empare du visiteur qui déambule dans les allées de l’espace consacré au cher moustachu.

http://www.deezer.com/fr/#music/georges-brassens/l-epreuve-de-la-scene-215319

Cela fait déjà 30 ans que le sétois est mort, et pourtant ses chansons inspirent toujours autant les passionnés de la poésie comme les novices du vers mis en musique. Pour 2011,afin de continuer à faire vivre ses textes, la ville de Sète et l’espace Georges Brassens doivent programmer des événements comme la croisière « Les copains d’abord » et espèrent pouvoir inviter des proches du sculpteur de vers comme son dernier guitariste Joël Favreau.

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à propos de l'auteur

Auteur : Grégoire Normand

Né, en Basse-Normandie, près du Mont Saint-Michel, j’ai grandi dans cette région jusqu’au baccalauréat. Et c’est finalement après le bac que je me suis lancé dans une hypokhâgne, au nord de la presqu’île du Cotentin, à Cherbourg où je suis resté une année. Malgré mes racines normandes et les prétendues rivalités entre les deux régions, la Bretagne et la ville de Rennes m’ont accueilli une première fois pendant deux années durant lesquelles j’ai obtenu une licence d’Histoire et de Science Politique. Après avoir goûté aux régions de l’ouest de la France, l’appel du sud se faisait ressentir et c’est vers le sud-ouest et à Toulouse que j’ai posé mes valises pendant une année où j’ai effectué un master 1 de Science-Politique. Après cette année pleine d’expériences, le retour dans le nord fut un peu difficile mais la ville de Rennes sait ouvrir les bras aux gens qui sont déjà passés par là et cette période m’a permis de goûter aux joies du journalisme radio et mesurer le véritable poids des ONG au sein des instances internationales. Enfin après cet aller-retour dans l’ouest de la France, le sud et la ville de Montpellier correspondent à la dernière étape d’un itinéraire universitaire et géographique, certes un peu long mais tellement enrichissant pour un normand qui voit à travers le rôle du journaliste, un besoin d’informer les citoyens.