Les sorties ciné du mercredi 22 novembre

Par le 22 novembre 2017

Comme chaque mercredi, les salles obscures se ravitaillent en nouveaux longs métrages dont voici une petite sélection. À l’affiche cette semaine, Le Brio, Marvin ou la belle éducation, La Lune de Jupiter, L’oeil du cyclone ou encore La bataille des sexes.

Marvin ou la belle éducation de Anne Fontaine – La difficulté d’être soi

Martin Clément (Finnegan Oldfield), né Marvin Bijou, est un garçon « différent ». Et pour cela, il a fui. Il a fui son petit village des Vosges. Il a fui sa famille, la tyrannie de son père, la résignation de sa mère. Il a fui l’intolérance et le rejet, les brimades auxquelles l’exposait cette « différence ». Envers et contre tout, il s’est quand même trouvé des alliés. Madeleine Clément (Catherine Mouchet), la principale du collège qui lui a fait découvrir le théâtre, et Abel Pinto (Vincent Macaigne), le modèle bienveillant qui l’encouragera à raconter sur scène toute son histoire. Marvin devenu Martin va prendre tous les risques pour créer ce spectacle qui, au-delà du succès, achèvera de le transformer.

« Le nouveau film d’Anne Fontaine est une balade fiévreuse sur un être humilié et offensé chez qui la lumière finit par l’emporter sur l’ombre », Télérama

Le Brio de Yvan Attal – Un plaidoyer pour une France tolérante

Neïla Salah (Camélia Jordana), jeune banlieusarde de Créteil issue d’une famille algérienne, rêve de devenir avocate. Dès son premier jour à l’université parisienne d’Assas, elle va se confronter à Pierre Mazard (Daniel Auteuil), professeur connu pour ses provocations et dérapages de langage. Pour s’éviter une sanction administrative, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence. Mais pour relever le défi, il faudra que chacun dépasse ses propres préjugés.

« C’est malin, bien écrit, bien rythmé, bien joué. Assouplir les mœurs en riant, voilà un bon propos de comédie », Lefigaro.fr

L’oeil du cyclone de Sékou Traoré – L’Afrique face à ses démons

Quelque part en Afrique. Un enfant soldat devenu chef de rebelles (Fargass Assandé) est accusé de crimes de guerre. C’est une jeune avocate (Maïmouna N’Diaye) qui assure sa défense, souhaitant faire triompher la justice dans son pays corrompu, quitte à mettre en danger sa carrière et sa vie. Mais peut-on réellement sauver un ex enfant-soldat ?

« En homme programmé à tuer, Fargass Assandé est totalement hallucinant », Télérama

La Lune de Jupiter de Kornél Mundruczó – Un ange passe

Six fois nominé au Festival de Cannes, le long-métrage raconte l’histoire d’Aryan (Zsombor Jéger), un jeune migrant qui se fait tirer dessus lors de son passage illégal de la frontière. Sous le coup de sa blessure, il découvre qu’il a désormais le pouvoir de lévitation. Jeté dans un camp de réfugiés, il s’en échappe avec l’aide du Docteur Gabor Stern (Merab Ninidze) qui ambitionne d’exploiter son extraordinaire secret. Les deux hommes prennent la fuite en quête d’argent et de sécurité, poursuivis par le directeur du camp. Fasciné par l’incroyable don d’Aryan, Stern décide de tout miser sur un monde où les miracles s’achètent.

« Au festival de Cannes, on lui aurait bien volontiers attribué un double trophée : celui du scénario et celui de la mise en scène », La Voix du Nord

Battle of the sexes de Jonathan Dayton et Valerie Faris – Un film dans l’air du temps

1972. La championne de tennis Billie Jean King (Emma Stone) remporte trois titres du Grand Chelem. Mais loin de se satisfaire de son palmarès, elle s’engage dans un combat pour que les femmes soient aussi respectées que les hommes sur les courts. C’est alors que l’ancien numéro un mondial Bobby Riggs (Steve Carell), profondément misogyne et provocateur, met Billie Jean au défi de l’affronter en match simple…

Onze ans après Little Miss Sunshine, Dayton et Faris se saisissent d’un thème on ne peut plus actuel : la cause féministe au prisme du machisme dans le tennis des années 70.

« [Emma Stone et Steve Carrell] assurent joliment le show sous leurs postiches », Première

Catégorie(s) :
Étiquettes : , ,

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Auteur : Sounkoura-Jeanne Dembele

De Besançon à Francfort, de Francfort à Montpellier, de Montpellier à Carhaix et Quimper, ailleurs et ici, les frontières et la distance n’ont jamais représenté quelconques barrières dans la poursuite de mon rêve d’enfance : celui de devenir journaliste. Pas encore sortie du confort bisontin, je me suis tout d’abord tournée vers des études de Langues étrangères appliquées, anglais, allemand et chinois. Mais à la suite de ces trois années d'insouciance, j’ai réalisé que ce qu’il manquait à mon CV, était l’expérience. Éprise de l’Allemagne après y avoir passé la dernière année de mon cursus, j’ai décidé d’y rester, avec l’objectif de concilier perfectionnement linguistique et découverte de la sphère journalistique. Cinq mois passés au sein du pure-player lepetitjournal.com/francfort ont ainsi scellé mon appétence et ma passion pour la plume. En plus d’en ressortir fermement convaincue de vouloir continuer sur cette voie, j’en suis ressortie riche d’une véritable expérience de terrain. Quelques mois plus tard, je pose mes valises à Montpellier pour y suivre des études de science politique. Curieuse compulsive et toujours partante pour découvrir le monde médiatique dans sa pluralité, je m’adonne une nouvelle fois à la presse locale à Midi Libre et m’essaye à la radio associative au sein de Radio Campus Montpellier durant toute une année. À ce jour, je partage mon temps entre théorie en Master 2 Journalisme et empirisme à travers mon contrat de professionnalisation au quotidien Ouest-France. Apprendre et transmettre, découvrir et faire découvrir d’autres réalités, mettre en lumière des personnes restées dans l’ombre, s’enrichir et enrichir intellectuellement,... aujourd’hui, je saisis tout le sens des mots de Bernard Pivot : « Le journaliste est un interprète de la curiosité publique ».