Port-Marianne  : le restaurant La Factory, une affaire qui roule

Par le 16 mars 2014

Dans le quartier, ce ne sont pas les restaurants qui manquent, au contraire, ils prolifèrent. Difficile de se faire un nom dans ce paysage où nombreux mettent prématurément la clef sous la porte. La Factory a pourtant réussi à sortir du lot en misant sur les atouts de Port-Marianne.

Dans le quartier de Port Marianne, au sud de Montpellier, entre les constructions modernes, les lignes de tramway et les projets urbains encore en chantier, de nombreux restaurants ont peu à peu pris place.
Crêperies, restaurants japonais ou encore à tapas, bar à vin et autres restaurants plus traditionnels entourent le bassin Jacques Cœur. Parmi eux, La Factory un restaurant qui fait également office de bar à vin tenu par Caroline Curtet et son mari. À l’entrée, un immense feu vert donne le ton de la décoration. Dans un style new yorkais sobre et moderne, le restaurant s’intègre parfaitement dans le quartier. Installé depuis un an exactement, il enregistre un très bon démarrage.

Port Marianne : «  un quartier neuf et dynamique en pleine expansion »

Déjà propriétaires du Bistrot d’Ariane, un restaurant dans le port de Lattes, ils ont choisi Port Marianne pour leur deuxième restaurant en raison de l’image du quartier. Caroline Curtet confirme : « C’est un quartier neuf et dynamique en pleine expansion. Il y a plein de commerçants à s’installer, c’est très vivant ». Le quartier ne cesse de grandir. En témoignent les grues, les immeubles en constructions et les nombreux projets à venir. Proche des lignes de tramway et de parking, le restaurant est très bien desservi, ce qui renforce son succès. Pour les Curtet, La Factory est plus qu’un simple restaurant. « C’est un investissement immobilier. On espère qu’il prendra de la valeur par rapport à l’évolution du quartier » affirme la gérante.

Une clientèle bien ciblée

La proximité des autres bars et restaurants n’inquiète pas Caroline Curtet, elle explique : « C’est de la bonne concurrence. Il y a une grande variété d’offre de restauration, mais ces offres ne sont pas toutes réservées à la même clientèle. Ce ne sont pas les mêmes personnes qui viennent manger chez nous ou à la Patacrêpe par exemple. » Effectivement, avec des menus le midi entre 25 et 35 euros, le restaurant est intéressé par une clientèle avec un fort pouvoir d’achat. Dans le viseur, les cabinets d’études notariales, les banques et les promoteurs immobiliers voisins. « Nous voulons faire de la qualité et pas de la quantité, nous ne faisons pas de la restauration de masse ».
À Port Marianne, les Curtet ont réussi à tirer profit d’un quartier en plein boom et d’une clientèle haut de gamme. Après un an d’ouverture, il semblerait que le pari soit en passe d’être réussi.

Catégorie(s) :
Étiquettes :

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Auteur : Julia Baron

Originaire du pays des crêpes et du beurre salé en folie, j'ai passé la première partie de mes études à la Faculté de Droit et de Science Politique de Rennes. Puis, dix ans après avoir vu l'Auberge Espagnole au cinéma, j'ai décidé de tenter l'expérience en Turquie. Cette année Erasmus a été extrêmement riche en rencontres et en découvertes. D'autant plus que la fin de mon séjour à Istanbul a été marquée début juin 2013 par les manifestations de Gezi Parc. Des femmes, des hommes, qu'importe l'âge, sont sortis dans la rue avec pour seules armes leurs slogans et leurs voix. « Faşizme karşı omuz omuza » (Au coude à coude contre le fascisme). Ils ont été accueillis par un déchaînement de violence. Gaz lacrymogènes, canons à eau, matraques, tout y est passé. De nombreux journalistes, qu'ils soient turcs ou étrangers ont été passés à tabac. Mes amis turcs m'ont fait prendre conscience de la chance que nous avions de pouvoir nous exprimer librement. Beaucoup m'ont dit qu'ils avaient renoncé à leur rêve d'être journaliste devant les trop grands risques de la profession. Cette expérience a renforcé mon envie de devenir journaliste.