Surveillance nocturne du marché de noël : circulez, y’a rien à voir !

Par le 21 décembre 2012

Avec les huit imposants vigiles assurant la surveillance nocturne du marché de noël de l’esplanade Charles-De-Gaulle à Montpellier, autant dire que les voleurs et malfaiteurs font en général rapidement demi-tour.

Et pourtant, cela n’a pas découragé un jeune fêtard sacrément ambitieux qui a tenté de voler…le sapin de noël ! Cela dit, « depuis le début du marché, c’est la seule tentative de vol à laquelle nous avons eu affaire », affirme le chef des agents de sécurité, qui a souhaité rester anonyme. « La plupart du temps, il ne s’agit pas de véritables tentatives d’intrusion mais plutôt de jeunes étudiants ivres et irresponsables de leurs actes qui viennent s’amuser sur le manège pour enfants ou tentent de tagger les chalets. »
Verrous sur les chalets, installation de barrières à certains endroits, présence de vigiles, toutes les précautions sont prises pour éviter les dégradations des lieux et les éventuels vols d’objets. Chaque nuit de la semaine, huit vigiles de la société privée LCE Sécurité patrouillent de 20h à 9h et dès 22h les week-ends. Sous contrat avec la mairie, ces agents assureront la sécurité nocturne du marché jusqu’au 15 décembre avant de donner le relai à des agents d’une autre société. En général, l’équipe se divise en deux. Quatre agents fixes montent la garde au niveau de l’entrée pendant que l’autre équipe, mobile, surveille les allées des éventuelles tentatives de dégradation des chalets. «En réalité, nous sommes là à titre dissuasif », explique le chef des agents. « Nous avons un rôle de prévention. D’ailleurs, nous ne sommes pas armés. En cas de problème, nous appelons la police qui interviendra alors

Un budget d’environ 45 000 euros

Du côté des commerçants, il n’y a pas de véritable sentiment d’insécurité. Depuis le début de cette édition, seuls deux vols de bijoux ont été signalés à l’accueil et aucune plainte n’a été déposée au commissariat de police. La journée, aucun dispositif particulier de surveillance n’est mis en place mais la police municipale fait cela dit des rondes de façon régulière. « En revanche, explique Ben, agent technique au service du Domaine des espaces publics, les agents de sécurité sont présents 24/24h lors des journées d’installations ». Financée par la mairie, la sécurité nocturne du marché de noël de cette année représenterait un budget de 45 000 euros, selon les estimations du chef des agents de sécurité. De quoi assurer la protection des lieux et démotiver les intrus. Reste à protéger le sapin de noël, où il faudrait placer un cadenas blindé et quelques chiens enragés pour dissuader ceux qui sont tentés de l’approcher !

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à propos de l'auteur

Auteur : Mathilde Pepin

Née à Bordeaux dans les premières lueurs des années 90, j’y ai réalisé la plus grande partie de mes études jusqu’à décrocher une Licence de LEA chinois spécialisée en relations internationales. Un sésame qui me permit d’entreprendre un rêve d’enfance : partir étudier en Chine. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse ? Hé mais, quel rapport avec le métier de journaliste me direz-vous ? La réponse était déjà en filigrane dans l’énoncé précédent : la curiosité chevillée au corps. Je suis curieuse de tout, d’une civilisation (chinoise, par exemple), comme de ce qui se passe dans ma région, en passant par les faits d’actualité. L’écriture, le contact et la sociabilité font partie de moi, alors quel métier, autre que celui de journaliste permet d’embrasser tout ce qui s’est cristallisé en moi depuis ces dernières années ? D’autant qu’une expérience renouvelée en presse mensuelle a fini d’achever ma conviction : je serai journaliste. Une journaliste qui a vu la censure chinoise à l’œuvre, et qui sait donc le prix de la liberté d’expression. Voici donc toutes les couleurs de ma vie professionnelle, en espérant que le cadre soit en Chine, où j’aimerais pouvoir m’installer pour exercer cet honorable et exigeant métier. Un défi en soi, mais l’aventure fait partie de moi.