Rovaniemi : du tourisme au pays du Père Noël

Par le 20 décembre 2011

Depuis 1950 et le passage d’Eleanor Roosevelt, Rovaniemi est considérée comme la ville du Père Noël. Chaque année, la capitale de la Laponie finlandaise voit affluer les touristes venus de partout dans le monde pour vivre la magie de Noël.

Le site de l’office de tourisme finlandais annonce la couleur : « Pourquoi le vrai Père Noël vit-il en Finlande ? Parce que c’est seulement ici que vous pouvez le rencontrer tous les jours de l’année, gratuitement ». Le barbu le plus célèbre du monde a en effet élu domicile dans une ville de 60 000 âmes, située à 10 km au sud du cercle polaire : Rovaniemi.

En deux décennies, la capitale de la Laponie finlandaise est devenue l’une des destinations phares des touristes pendant l’hiver. Jusqu’à 20 charters y atterrissent par jour à la période de Noël. Et chaque année, c’est la même ritournelle.

« Tout est mis en œuvre pour retrouver la magie de Noël », Aurélie, future touriste à Rovaniemi

Quoi de mieux que de passer le réveillon avec le Père Noël lui-même ? Parmi les personnes qui ont choisis d’affronter le climat extrême de la Finlande, on trouve Aurélie. « C’est un peu un rêve d’enfant » confie la jeune femme, qui a décidé de séjourner à Rovaniemi du 23 au 27 décembre. « Tout est mis en œuvre pour retrouver la magie de Noël ». Et si le Père Noël ne vivait pas en Laponie ? « Je sais qu’il vit là-bas rétorque-t-elle, je l’ai vu en vidéo ! ».

Budget indispensable

Partir à la rencontre du personnage préféré des enfants, c’est bien. Avoir un budget, c’est indispensable. Au départ de Paris, avec une escale à Helsinki, Aurélie avoue que son voyage lui a coûté « environ 2 000 euros ». Un séjour qui comprend « l’aller-retour, l’hôtel, les petits déjeuners, les repas du soir, deux déjeuners, ainsi qu’une initiation à la conduite de rennes, une visite du village du père noël, et une visite de la ferme des rennes ».

En complément, les tour-opérateurs proposent aussi des options. Elles ne sont pas obligatoires, mais se révèlent nécessaires. « Il faut savoir que les 24, 25 et 26 décembre sont des jours fériés, donc tout est fermé » prévient Aurélie. Pour éviter l’ennui, elle a donc décidé d’ajouter, par exemple, une « excursion en moto neige pour voir les aurores boréales ».

Une option revient à 110 euros. « Rajouter 110 euros ou refaire un voyage à 2 000 euros, autant tout faire maintenant. C’est peut-être quelque chose qu’on ne refera jamais ! » lâche la jeune femme, avant d’ajouter sur le ton de l’humour : « Je demanderais au Père Noël de me rembourser le voyage… ».

Plus d’un demi-million de visiteurs viennent passer chaque année quelques heures, parfois quelques jours dans ces vastes étendues enneigées. Le tourisme génère 200 millions d’euros de recettes en Laponie finlandaise, dont 60% en hiver, entre début décembre et mi-janvier. Rencontrer le Père Noël, ça n’a pas de prix.

Catégorie(s) :
Étiquettes : , , ,

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Auteur : Thibaut Jullien

« Journaliste sportif, même si ça dérange » disait Roland Passevant. Quoiqu’on en pense, le journalisme de sport est une spécialité du journalisme comme une autre, et pourtant pas comme les autres. Originaire de Dijon, handballeur amateur, mon ambition de faire un métier autour du sport est allée crescendo. Bac STT en poche, je m’oriente d’abord vers un BTS Informatique. Il s’est vite avéré pour moi que le domaine de l’informatique était plus un loisir qu’une vocation professionnelle. Je me suis donc tourné vers une licence de droit afin de m’ouvrir d’autres portes. Durant mes années de juriste, j’ai eu l’occasion d’entrer au service des sports du journal Le Bien Public à Dijon. J’ai donc effectué des piges (compte-rendu, reportages, interviews) sur différents évènements sportifs en Côte-d’Or (21), tous les weekends. Une vocation est née. L’enchainement d’un bon nombre de piges me permet d’avoir un bagage non négligeable. Curieux par nature, la pratique m’a fait découvrir véritablement le passionnant métier de journaliste. C’est donc tout naturellement que je me suis tourné vers un M2 Journalisme après avoir accompli un M1 Science Politique à Bordeaux.